Comment être aussi juste ?

C'est pas possible, Assayas était là lorsqu'en 1980, ma grand mère a vendu la maison de sa mère située dans les beaux quartiers de ma ville d'alors. Il rend si bien le sentiment de perte d'un lieu un peu idéalisé avec les années. Un lieu de souvenirs. C'était notre enfance à faire du tracteur rouge en plastique dans une descente menant au garage sous les yeux de notre l'"Héloïse" qui s'appelait Mme Parisot et qui parlait avec un très fort accent bourguignon. Pas de Corot chez nous, mais plein d'objets anciens chargés de mémoire familliale et même un tas de charbon !

Comments

[anned]

A demaho : c'est vrai on espère tous que nos enfants conserveront, aimeront notre maison. Mais cela peut-être lourd à porter. Ce que je vois autour de moi, ce sont les petits-enfants qui sont le plus attachés aux maisons des grands parents où ils retrouvaient des cousins. Affaire à suivre sur le très long terme, donc !

[Demaho]

On a tous dans notre coeur un petit coin d'enfance qui sommeille : j'espère que ma maison sera aussi dans le coeur d'une de mes filles ou pourquoi pas de mes petits enfants ( mais là j'ai encore le temps !! )

[anned]

Tout à fait d'accord avec toi, surtout que tu risques d'avoir au moins deux belles-filles !
Assayas, j'aime beaucoup aussi. Merci pour ton p'tit mot.

[murielle]

Je suis ravie de voir que ce film t'a autant touché. J'ai pris un immense plaisir à vivre cette histoire, j'ai trouvé tous les personnages très justes (mention spéciale à la grand-mère , j'veux être comme ça à 75 piges !! et si mes belles-filles m'offrent un plaid et un téléphone je leur raconte des horreurs...). Bien sûr tu as remarqué comme moi le personnage de la femme de Charles Berling, tout en non-dit, les muscles qui se tendent... Never explain, never complain...Tout le contraire de moi, mais un idéal à atteindre pour avoir la paix ?...Et puis cette fin pleine d'espoir...La mémoire et la vie passeront toujours par les femmes. BRAVO Assayas !!